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Dans l’actualité de la semaine en Asie : ce vendredi 4 avril, la Cour constitutionnelle sud-coréenne a confirmé la destitution du président Yoon Suk-yeol dans une décision unanime ; les nouveaux droits de douane réciproques américains annoncés pour le 5 avril sont particulièrement salés pour l’Asie avec une moyenne de 30 % ; la junte birmane a annoncé un cessez-le-feu du 2 au 22 avril à la suite du séisme du 28 mars qui a fait plus de 3 000 morts ; l’archidiocèse de Mumbai a rendu hommage à saint Jean-Paul II à l’occasion du 20e anniversaire de sa mort, en faisant mémoire de ses visites en Inde en 1986 et 1999.

Ce mardi 1er avril, l’Administration nationale des Affaires religieuses de la République populaire de Chine a publié de nouvelles règles « relatives à l’administration des activités religieuses des étrangers », qui entreront en vigueur le 1er mai. Elles demandent aux non-Chinois de « respecter l’indépendance et l’autogouvernance » des religions et d’obéir aux instructions du Parti. Un contrôle renforcé qui montre le vrai visage de la politique de sinisation des religions en Chine.

Mgr Antoine Adoun Hongsaphong vient d’être ordonné à Vientiane comme nouveau vicaire apostolique. Durant la célébration, le 25 mars dans la capitale du Laos, le nouvel évêque a expliqué que sa priorité pour l’Église locale est de former des catéchistes et missionnaires laïcs face au nombre limité de prêtres dans le pays communiste : « Ce sont eux qui restent dans les villages et qui peuvent vraiment soutenir et répandre la foi. »

Ce dimanche 30 mars à Séoul, presque 3 500 catholiques sud-coréens, dont 19 évêques, 2 118 prêtres et 1 436 religieuses, ont manifesté afin de faire pression sur la Cour constitutionnelle qui tarde à se prononcer depuis plusieurs semaines sur la destitution du président Yoon Suk-yeol. Depuis la motion de destitution votée en décembre, la Cour a 180 jours pour la confirmer ou non, donc jusqu’en juin. « Les tensions sociales et le chaos ont dépassé un point critique », signale le groupe dans un communiqué.

Après le séisme de magnitude 7,7 qui a frappé le centre de la Birmanie ce vendredi 28 mars, le journaliste Benedict Rogers, spécialiste de l’Asie, partage les appels pressants de ceux qui demandent à la junte de cesser toutes ces opérations militaires. Parmi eux, le cardinal Bo, archevêque de Rangoun : « Un tel cessez-le-feu est essentiel pour faire face aux besoins immédiats des populations, qui sont affectées à la fois par le séisme et par le conflit prolongé. »

Au pouvoir en Inde depuis plus de dix ans, Narendra Modi se positionne comme un ardent défenseur de la culture indienne, qu’il utilise comme un levier d’influence à l’échelle mondiale.