mercredi 17 décembre 2025
Taïwan, terre du high-tech et géant des puces électroniques, souhaite s’affirmer comme un acteur mondial actif du développement de la technologie de l’intelligence artificielle (IA). À la pointe du développement actuel, Taïwan produit près de deux tiers des serveurs IA dans le monde et compte poursuivre ses investissements et partenariats connexes pour rester à l’avant-garde de la recherche et de l’innovation issue de l’IA applicable dans de nombreux domaines.
Les 9 et 10 juillet à Hiroshima, des responsables religieux du monde entier ont prévu de signer « l’Appel de Rome pour une éthique de l’intelligence artificielle », un document publié en 2020 par l’Académie pontificale pour la vie. Le lieu a été choisi symboliquement en rappel des « conséquences potentiellement destructrices de la technologie ». En mars, Mgr Vincenzo Paglia, de l’Académie pontificale, a invité à régulier « un phénomène mondial qui progresse rapidement, en associant toutes les cultures et traditions ».
Le 14 juin lors du sommet du G7 en Italie, le pape François a prononcé un discours passionné sur l’intelligence artificielle (IA) qu’il a présentée comme « un outil fascinant et redoutable » qui amène les dirigeants du monde entier à faire des choix déterminants pour l’avenir de l’humanité. En prenant la parole, le Saint-Père a demandé « une réflexion à la hauteur de la situation » et appelé à interdire « les armes létales autonomes », qui sont précisément basées sur l’IA.
Le 1er juillet, l’Église catholique syro-malabare est parvenue à trouver un accord après trois ans de querelle liturgique. Une commission fixée par le Synode syro-malabar a accepté un compromis, alors que sur les 36 diocèses de l’Église orientale, l’archidiocèse d’Ernakulam-Angamaly continuait de refuser une réforme décidée par le Synode. « Le conflit liturgique a été temporairement résolu », a déclaré le père Kuriakose Mundadan, secrétaire du conseil presbytéral de l’archidiocèse d’Ernakulam-Angamaly.
L’Église catholique sri-lankaise compte plus d’une centaine d’églises dédiées à saint Antoine de Padoue, à travers les douze diocèses du pays d’Asie du Sud. Parmi ces sanctuaires, on compte celui de Kochchikade (Colombo), une des trois églises visées par les attentats du dimanche de Pâques 2019 – sans doute en raison de sa popularité particulière. Alors que le saint est fêté le 13 juin, de nombreux pèlerinages sont organisés tout au long du mois, attirant plusieurs dizaines de milliers de fidèles mais aussi de visiteurs de toutes confessions.
Le gouvernement indonésien cherche à soutenir le tourisme religieux dans la province du Nusa Tenggara oriental, où se trouve l’île la plus catholique du pays. De nombreux festivals liés au catholicisme indonésien ont lieu à Flores, dans les Petites îles de la Sonde, au sud de l’Indonésie. Parmi ces festivités, on compte la Semana Santa (le festival catholique le plus ancien et le plus important d’Indonésie), ainsi que le festival de Golo Koe à l’occasion de l’Assomption (du 10 au 15 août) ou encore le festival de Bale Nagi durant le temps de Pâques.
Parmi les nombreuses traditions liées à la fête de saint Pierre à travers le monde, une des plus spécifiques à l’Asie est la fête des pêcheurs de l’enclave portugaise de Malacca, en Malaisie, dont les célébrations ont duré du 27 au 30 juin – à l’occasion de la solennité des saints Pierre et Paul, fêtée le 29 juin. Chaque année, à la fin juin, les pêcheurs honorent saint Pierre, patron des pêcheurs, afin de demander son intercession pour des pêches fécondes et pour se prémunir contre les intempéries et autres catastrophes en lien avec la pêche.
Ce samedi 29 juin, quatre nouveaux diacres permanents sont ordonnés dans le diocèse de Hong-Kong : Wilson Choi, Joseph Ng, Francis Mok et John Siu. Pour John, ancien directeur d’école et membre du Bureau de l’enseignement catholique de Hong-Kong, c’est une vocation « pour le couple et pour toute la famille », qui montre que « la mission de l’Église est de servir ». L’Église locale a recommencé à ordonner des diacres permanents en 1997. Ils sont une trentaine aujourd’hui et restent relativement peu nombreux en Asie.
Le 16 juin, le père James Huang Guirong est décédé à plus de 90 ans. Ancien administrateur apostolique de l’archidiocèse de Kunming, il a débuté sa formation comme séminariste avant l’arrivée au pouvoir des communistes en Chine. Cependant, il n’a pu être ordonné qu’en 1995 en raison de la fermeture du séminaire, de la Révolution culturelle, de la prison et autres épreuves caractéristiques de l’histoire récente de l’Église en Chine. Sa vie est considérée comme un témoignage de la capacité de l’Église locale à renaître malgré les blessures.
Les inondations sont fréquentes chaque année dans le nord-est du Bangladesh, dans la région rurale du bassin des Haors, une zone humide facilement inondable. Cependant, le phénomène s’est accentué selon les autorités. Un vendeur de légume assure que ces inondations soudaines ne duraient autrefois « que quelques heures, un jour ou deux tout au plus ». La dernière, qui s’est déclenchée le 14 juin, a duré deux semaines, affectant près de 5 millions d’habitants. Une situation attribuée aux changements climatiques, à la pollution, et à l’ensablement des cours d’eau, entre autres.
Le nouveau diocèse de Labuaon Bajo a été érigé le 21 juin dans l’île de Flores, dans l’est de l’archipel indonésien. Labuan Bajo est une ville de pêcheurs située à l’extrémité occidentale de l’île, dans la province du Nusa Tenggara oriental (la partie orientale des petites îles de la Sonde). Situé face à la mer de Savu au sud et à la mer de Flores au nord, Flores est une des rares régions du pays majoritairement catholiques. Le diocèse de Labuan Bajo compte 3 141 km² et presque 276 000 habitants, dont plus de 215 000 catholiques.
Le 24 juin, la veille de la Journée de prière pour la réconciliation et l’unité du peuple coréen et du 73e anniversaire du déclenchement de la guerre de Corée, Mgr Peter Soon-taick Chung, archevêque de Séoul, a lancé un appel pour un engagement renouvelé, soulignant qu’il est « crucial de ne pas transmettre un héritage de haine aux générations futures ». Parmi les temps forts lancés par l’Église locale pour la paix intercoréenne, une messe est célébrée tous les mardis dans la cathédrale de Myeongdong. Au 24 juin, 1 413 messes ont été célébrées.