samedi 23 novembre 2024
Le 1er janvier le pape a consacré son message pour la 57e Journée mondiale de la paix à « l’intelligence artificielle et la paix ». Dans sa réponse au Saint-Père, la présidente sortante taïwanaise Tsai Ing-wen partage cet appel à réguler l’IA et réaffirme l’engagement de Taipei à « soutenir la paix et améliorer la qualité de vie de l’ensemble de l’humanité » : « Nous nous attelons à exercer une bonne gouvernance technologique, à maintenir l’harmonie et la stabilité sociale et à créer conjointement un avenir pacifique pour l’humanité ».
Lire la suiteInterrogée sur son regard sur les élections taïwanaises du 13 janvier, Isabelle Feng, juriste, née en Chine continentale, explique qu’elle s’intéresse depuis longtemps aux pays asiatiques et à leur démocratisation comme en Corée du Sud, au Japon et à Taïwan. Pour elle, ce qui caractérise les sociétés les plus démocratiques en Asie, c’est la presse libre, le suffrage universel mais aussi la liberté de religion. « Pour qu’un pays soit démocratique, il faut que le peuple puisse pratiquer librement », confie-t-elle en constatant une vraie diversité des religions pratiquées à Taïwan.
Lire la suiteUn mois après les élections taïwanaises du 13 janvier, le père Otfried Chan, secrétaire général de la Conférence épiscopale régionale chinoise (nom officiel de la Conférence des évêques catholiques de Taïwan), évoque les enjeux majeurs du scrutin et décrit la situation de l’Église locale. Face à de nombreuses élections en 2024 en Asie, comme au Pakistan et en Indonésie ce mois-ci, il souhaite que l’Église privilégie la voie du dialogue interreligieux, surtout quand elle est minoritaire : « C’est notre seule manière de contribuer à une paix durable dans les pays en Asie. »
Lire la suiteCe 14 février, alors que débute le temps du Carême, le mercredi des Cendres est aussi le jour des élections présidentielles et législatives pour les catholiques indonésiens, alors que 205 millions d’électeurs sont invités à voter pour le successeur du président Joko Widodo, ainsi que pour le vice-président, pour les membres de l’Assemblée nationale et pour près de 20 000 représentants aux niveaux national, provincial et local. Dans leurs lettres pastorales pour le Carême, les évêques indonésiens ont appelé les catholiques à déposer leur vote.
Lire la suiteL’église Notre-Dame de Chine, située dans un quartier parisien où les communautés chinoises et asiatiques sont particulièrement présentes, a été consacrée en 2005. Tous les dimanches, 260 paroissiens y célèbrent la messe en mandarin. Pour le Nouvel An asiatique, une messe est organisée tous les ans dans l’église voisine Saint-Hippolyte, un clocher qui représente un lieu d’accueil et de rencontre privilégié pour les populations sinophones et francophones. Rencontre avec le père Paul Changze An, recteur de Notre-Dame de Chine.
Lire la suiteDans une lettre pastorale reprenant le psaume 50 « Ô Dieu, crée en moi un cœur pur », Mgr Joseph Gan Junqiu, archevêque de Guangzhou, fait un parallèle entre le début du temps de conversion avant Pâques que représente le Carême et le « Festival de Printemps », à savoir les sept jours non travaillés en Chine à l’occasion du Nouvel An chinois, occasion de retrouvailles festives familiales. Il fait notamment un parallèle entre le « retour au Père éternel » et le fait de « rentrer à la maison » pour de nombreux Chinois durant les fêtes.
Lire la suiteLe Nouvel An vietnamien ou festival du Têt a débuté le 8 février, pour atteindre son apogée le 10 février. Une période de sept jours qui représente la plus grande période de vacances au Vietnam, et qui voit traditionnellement des millions de migrants internes rentrer chez eux pour les réunions familiales, entre retour aux sources et culte des ancêtres. Pour les catholiques, c’est une occasion de célébrer une messe pour les défunts de la famille. Mais de plus en plus d’habitants sont affectés par les contraintes économiques liées à cette période.
Lire la suiteIl n’y a pas d’extrait, car cette publication est protégée.
Lire la suiteDans l’actualité de la semaine en Asie : Les élections pakistanaises endeuillées par un attentat au Baloutchistan ; recul des relations intercoréennes avec une nouvelle décision de Pyongyang ; un État indien approuve pour la première fois depuis 1947 un Code Civil universel quelle que soit la religion, malgré une opposition des minorités musulmanes ; des gardes-frontières birmans fuient au Bangladesh face à l’intensification des combats ; Singapour vote une loi afin de garder indéfiniment en prison certains « dangereux criminels » ; la ville laotienne de Luang Prabang risque de perdre son inscription au patrimoine mondial.
Lire la suiteMgr Samson Shukardin évêque de Hyderabad et président des évêques du Pakistan, commente les élections de ce jeudi 8 février. Près de 240 millions de Pakistanais sont appelés à renouveler les assemblées fédérales et provinciales (336 sièges pour l’assemblée nationale). On compte plus de 5 000 candidats pour la législature fédérale, et plus de 12 600 pour les provinces, avec quelques sièges réservés pour les femmes et les non-musulmans. La campagne a été marquée par des attaques dont les dernières ont causé au moins 28 décès.
Lire la suiteDepuis Bangalore où il participait à l’Assemblée plénière des évêques indiens, Mgr Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie, a annoncé que plusieurs représentants des religions asiatiques signeront « l’Appel de Rome pour une éthique de l’IA » en juillet prochain à Hiroshima. Il s’agit d’un document publié en 2020 par l’Académie pontificale pour la vie, aux côtés de la FAO et de plusieurs géants de l’informatique, afin de promouvoir une éthique de l’Intelligence Artificielle, pour que celle-ci serve toujours l’humanité.
Lire la suiteTrois ans après le coup d’État, les forces rebelles gagnent du terrain et la junte birmane n’a jamais été aussi affaiblie. Mais la question d’un modèle de gouvernance fédérale, qui pourrait convenir aux plus de 140 groupes ethniques du pays, est loin d’être résolue. Au-delà de l’utopie fédérale, la multiplication de groupes et groupuscules armés dans tout le pays fait craindre une explosion de la situation. « Le problème avec les Birmans, c’est qu’avec deux personnes, on est capable de faire trois groupes », plaisante un lieutenant d’un groupe insurgé. Reportage en territoire Karenni, près de la frontière thaïlandaise.
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