dimanche 14 décembre 2025
Le collège des cardinaux créé par le pape François reflète le monde et l’Église d’aujourd’hui, et souligne sa vocation missionnaire. Comme l’écrit le P. Criveller (Pime) dans un éditorial publié le 27 avril, ce collège des cardinaux, réuni en congrégations générales avant le conclave qui débutera le 7 mai, est « le plus important de l’histoire et le plus universel ». « C’est une bonne nouvelle, parce que ‘catholique’ signifie universel », ajoute-t-il, alors que sont représentées 17 nations d’Asie par 23 cardinaux électeurs asiatiques.
À l’approche du conclave qui débutera ce mercredi 7 mai 2025 dans la chapelle Sixtine au Vatican, l’Asie est devenue une voix majeure du collège des cardinaux, 37 d’entre eux étant asiatiques dont 23 électeurs éligibles. Cela place l’Asie en second après l’Europe en termes de représentation, soulignant l’importance croissante du continent dans l’Église universelle.
Une semaine après l’attentat de Pahalgam, qui a coûté la vie à une trentaine de victimes indiennes hindoues dans la « petite Suisse » du Cachemire, l’Inde, meurtrie mais calculatrice, semble dans une phase d’attente selon le géopolitologue Olivier Guillard. Face au Pakistan, pointé du doigt pour son rôle trouble dans le soutien à certains groupes islamistes, New Delhi joue la carte diplomatique sans écarter une riposte ciblée. La communauté internationale redoute une nouvelle déflagration voire une nouvelle guerre dans le sous-continent indien.
Ce dimanche 27 avril, fête de la Divine Miséricorde, les évêques des Philippines ont consacré solennellement leur pays à la Miséricorde Divine. L’initiative avait été annoncée le 11 avril par le cardinal Pablo Virgilio David, président de la Conférence épiscopale philippine (CBCP). Une démarche présentée comme une « réponse collective de foi et d’espérance » face aux nombreux défis actuels dans l’archipel d’Asie du Sud-Est, notamment dans un contexte de forte polarisation politique et sociale.
Alors que le conclave devant élire le prochain pape débutera le 7 mai, le Pr Jonathan Y. Tan dresse le bilan des relations Chine-Vatican sous le pontificat du pape François. Il rappelle l’accord signé en 2018 et renouvelé plusieurs fois, et quelques déclarations du pape défunt évoquant son amour pour les catholiques chinois, décrits comme des « maîtres de patience » avec le « virus de l’espérance ». Des relations que le prochain pape devra continuer de construire, en consolidant les fondations déjà posées par ses prédécesseurs.
La proclamation de l’Évangile était sa priorité absolue : il nous a rappelé que la mission est une question de joie, que ses territoires ne sont pas définis par la