[Interview exclusive] Le cardinal Sebastian Francis, évêque de Penang dans le nord-ouest de la Malaisie, fait partie des cardinaux nommés par le pape le 9 juillet. Né en 1951 à Johor Bahru, il a été nommé évêque en 2012. Il est également président du Bureau des communications sociales de la FABC (Fédération des conférences épiscopales d’Asie). Il se confie à Églises d’Asie avant le consistoire du 30 septembre, auquel il participera aux côtés de 20 autres nouveaux cardinaux dont un autre Asiatique, Mgr Stephen Chow, évêque de Hong-Kong.
La semaine dernière, le Conseil consultatif malaisien du bouddhisme, du christianisme, de l’hindouisme, du sikhisme et du taoïsme, organisation interreligieuse de premier plan en Malaisie, a dénoncé la mise en œuvre d’un nouveau module par le ministère de l’Éducation. Ce dernier recommande les enseignements des « Hadiths » dans les écoles publiques du pays, ce que le conseil considère comme « anticonstitutionnel » : « L’école nationale doit favoriser l’unité, et non introduire des politiques semant la division. »
Selon l’indice de qualité de l'air et de la vie (AQLI), publié le 29 août par l'Institut de politique énergétique de l'université de Chicago (EPIC), les populations du Bangladesh, de l’Inde, du Népal et du Pakistan sont particulièrement exposées à des niveaux élevés de pollution atmosphérique. « Dans les pays d’Asie du Sud, les facteurs qui influencent la pollution sont communs – la production de briques, la combustion de biomasse et le secteur des transports en développement », indique un universitaire bangladais.
En dépit de la répression, les communautés chrétiennes connaissent un grand succès en Chine. Une enquête de terrain en montre les raisons. Il faut souligner la dimension à la fois communautaire et personnelle de l'expérience chrétienne : les personnes sont reconnues dans leur subjectivité.
Le film Silence de Martin Scorsese raconte la mission de deux jésuites portugais dans le Japon du milieu du XVIIe siècle. C'est une époque de grandes persécutions où l'existence même de l'Église est menacée dans l'archipel. On a le sentiment que la présence chrétienne au Japon est condamnée à l'échec. Mais, pour comprendre ce qui se joue, il faut en connaître l'arrière-plan politique et religieux.