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Le 10 janvier, le synode des évêques de l’Église syro-malabare a annoncé l’élection de Mgr Raphael Thattil, évêque de Shamshabad au Telangana, âgé de 67 ans, comme archevêque majeur. Il succède au cardinal George Alencherry, dont la démission a été acceptée le 7 décembre. Le pape François a confirmé l’élection de Mgr Thattil, qui a pris ses fonctions ce jeudi 11 janvier : « Que le Saint-Esprit soutienne l’unité, la fidélité et la mission de l’Église syro-malabare, pour qu’elle grandisse et s’épanouisse sous votre conduite paternelle. »

Le dimanche 7 janvier, 17 villageois chrétiens Chin sont décédés dans un bombardement de la junte. Le lendemain, en présentant ses vœux pour la nouvelle année aux membres du corps diplomatique près le Saint-Siège, le pape François a insisté sur les conflits et les divisions qui demeurent sur la scène mondiale, en évoquant la situation en Birmanie. À propos de la guerre civile qui s’aggrave dans le pays d’Asie du Sud-Est, il a plaidé pour que « tous les efforts soient faits pour redonner de l’espoir à cette terre et un avenir digne aux jeunes ».

Le 4 janvier au séminaire Saint-Jean-Marie-Vianney, Mgr Olivier Schmitthaeusler, MEP, vicaire apostolique de Phnom Penh, a ouvert une nouvelle année académique pour sept propédeutes et trois séminaristes. Sur les sept membres de la propédeutique, qui dure deux ans, six sont du vicariat de Phnom Penh et un de la préfecture apostolique de Battambang. Actuellement, on compte 14 prêtres cambodgiens et 150 missionnaires dans le pays, avec un total de 104 paroisses et communautés pour 20 000 catholiques, sur 16 millions d’habitants.

Le 7 janvier à Fanling, dans le district Nord des Nouveaux Territoires (un des trois secteurs principaux de la région administrative spéciale de Hong-Kong avec l’île de Hong-Kong et la péninsule de Kowloon), le cardinal Stephen Chow, évêque de Hong-Kong a inauguré une nouvelle église, construite sous terre dans un quartier fortement urbanisé, par manque d’espace. Les missionnaires en charge de la paroisse décrivent une ville qui traverse de profonds bouleversements depuis des décennies, et en particulier depuis les évènements de 2020.

Le 2 janvier, dans un message transmis par le cardinal Parolin, le pape François s’est dit « profondément attristé » par la nouvelle du séisme qui a frappé la province japonaise de Noto le 1er janvier. Ce dernier a causé, au 5 janvier, au moins 94 morts et 330 blessés. Par ailleurs, ce vendredi, on comptait 222 disparus, et dans la préfecture d’Ishikawa, sur la côte de la mer du Japon, près de 29 000 étaient foyers sans électricité. La petite communauté catholique japonaise suit les évènements avec appréhension et soutient les secours.

En décembre, en commémorant le 409e anniversaire de l’arrivée à Manille du bienheureux Justus Ukon Takayama (1552-1615), le cardinal Maeda, archevêque d’Osaka, a signalé que le Vatican est en cours d’enquête sur les miracles associés à l’intercession de Takayama, le « Samouraï du Christ ». Expulsé du Japon en 1614, il est mort de maladie peu après aux Philippines. En 2016, il a été reconnu comme martyre, sans avoir été tué, car il fut persécuté et dut abandonner sa richesse et son statut social après l’interdiction du christianisme.