Inde : les évêques publient l’édition indienne de la dernière encyclique Dilexit Nos sur le Sacré-Cœur
Mgr Anil Couto avec des prêtres et des responsables laïcs, le 3 novembre à l’archevêché de New Delhi lors du lancement de l’édition indienne de l’encyclique Dilexit Nos. © CCBI (Facebook)Le 08/11/2024
Le 3 novembre à New Delhi, la Conférence épiscopale indienne (CCBI) a présenté l’édition indienne de la dernière encyclique du pape François, Dilexit Nos (« Il nous a aimés »). Mgr Anil Joseph Thomas Couto, secrétaire général de la CCBI, a présenté le document aux côtés de responsables et représentants de l’Église catholique en Inde. L’encyclique a été publiée le 24 octobre dernier dans la lignée des célébrations du 350e anniversaire des premières apparitions du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie Alacoque en 1673.
La Conférence des évêques catholiques d’Inde (CCBI) a présenté l’édition indienne de la dernière encyclique du pape François, Dilexit Nos (« Il nous a aimés »). Le lancement officiel a eu lieu le dimanche 3 novembre à l’archevêché de New Delhi, en présence de Mgr Anil Joseph Thomas Couto, secrétaire général de la CCBI. Il était accompagné d’un groupe de représentants et responsables catholiques dont le père Stephen Alathara, secrétaire général adjoint de la CCBI, le père Mathew Koyickal et sœur Rahil Lakra, ainsi que les responsables laïcs Nihal Pedric et Nigel Fernandes.
En présentant cette édition, les évêques indiens rappellent sur la page Facebook de la CCBI que l’encyclique Dilexit Nos, publiée le 24 octobre dernier par le pape François, s’inscrit dans la lignée des célébrations du 350e anniversaire des premières apparitions du Sacré-Cœur de Jésus à sainte Marguerite-Marie Alacoque, en 1673 à Paray-le-Monial.
Une édition locale pour « rapprocher les fidèles indiens » du message du pape
Les évêques expliquent également que ce nouveau texte « invite tous les chrétiens à une contemplation du cœur de Jésus, qui révèle la beauté profonde et transformatrice de l’amour divin ». « Cet amour, souligne le pape François, n’est ni distant ni abstrait. C’est un amour qui vient à notre rencontre dans notre vie quotidienne, à travers nos épreuves et nos humbles espérances », ajoute la CCBI. « Pour tous les chrétiens, le Cœur du Christ doit servir de modèle de spiritualité ; une spiritualité universelle, accessible, et tissée au cœur même de notre vie quotidienne. »
Selon le secrétariat général de la CCBI, l’édition indienne a pour but de rapprocher la communauté catholique indienne du message du pape François, afin « d’enrichir la vie spirituelle des fidèles grâce à ce regard sur la nature personnelle et universelle de l’amour divin ». C’est pourquoi l’encyclique a déjà été traduite et publiée par la maison d’édition de la CCBI, afin que les fidèles indiens puissent « apprécier ses fruits spirituels pour leur plus grande joie ».
Une encyclique qui a une importance spéciale pour l’Inde
Lors de la présentation, Mgr Anil Couto a expliqué que l’encyclique « invite les baptisés à s’immerger eux-mêmes dans le Cœur du Christ », dont l’amour est décrit par le pape François comme « profondément enraciné dans les réalités quotidiennes ». L’archevêque a aussi souligné l’importance spéciale du message de la dernière encyclique pour l’Inde, qui « fait écho à la diversité du paysage social et culturel du pays et nourrit une spiritualité marquée par la miséricorde et la compassion ».
Parmi les participants, Mgr Varghese Chakkalackal, évêque de Calicut, a évoqué le témoignage de sœur Marienie, de la Congrégation du Carmel apostolique (fondé en Inde en 1870), qui est décédée d’un cancer au Kerala le 21 octobre dernier à l’âge de 58 ans. La religieuse, qui était très attachée au Sacré-Cœur, est devenue « l’Amma » (mère) de plusieurs centaines de femmes musulmanes du district de Malappuram (Kerala), auprès desquelles elle s’est dévouée pour leur développement social, éducatif, professionnel, humain et spirituel.
La religieuse, qui était responsable du Centre social Fatimagiri depuis 2010, a aidé les femmes de plusieurs villages dans leur vie quotidienne, dans des situations d’urgence (inondations, catastrophes naturelles) ou via des programmes éducatifs réguliers qui ont contribué à améliorer la vie des femmes et de leur famille. Mgr Chakkalackal s’est souvenu d’elle comme « une femme consacrée qui, remplie de l’amour qui coule du Cœur Sacré de Jésus, a touché les gens avec son amour et a apporté la compassion et la guérison à tous ceux qu’elle servait ».
(Avec RVA et Fides)