Divers horizons

Le sport, un outil au service des missions catholiques

Statut du Père de la Kethulle devant le stade « Tata Raphaël » (Kinshasa 2014). © D. Vanysacker
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Le sport était un outil important pour les missions au Congo Belge de 1930 à 1958, comme on le constate dans les dossiers conservés aux archives vaticanes des délégués apostoliques à Léopoldville.

Abstract: Les archives des délégués apostoliques à Léopoldville, à savoir celles de Giovanni Dellepiane (1930-1949) et de Pietro Sigismondi (1949-1954) conservées à l’Archivio Apostolico Vaticano (AAV), dans le fonds Archivio della Nunziatura di Congo (Kinshasa), et à l’Archivio Storico Propaganda Fide (ASPF), dans le fonds Nuova Serie Anni 1923-1958 = Rubrica 42 : Africa Centrale (Congo Belga), contiennent beaucoup d’informations sur le développement, dans les missions du Congo belge, du sport comme outil d’action catholique et sociale. Une étude plus approfondie de ces sources montre bien que les délégués apostoliques eux-mêmes stimulaient, entre autres, l’organisation des activités sportives et l’extension de l’infrastructure sportive dans les missions. En 1933, Mgr Dellepiane diffusait dans tous les vicariats du Congo Belge un questionnaire concernant l’Action catholique et sociale. Cette initiative fut répétée lors des conférences plénières des Ordinaires des Missions du Congo Belge et du Ruanda-Urundi présidées par le délégué apostolique en 1936 et en 1939. Les résultats de ces questionnaires furent envoyés au préfet de la Propagande. Ils donnent un aperçu de l’évolution des réalisations sur le terrain sportif par les congrégations missionnaires, dispersées dans les divers vicariats apostoliques.

Le questionnaire de Mgr Dellepiane de 1933 concernant l’Action catholique et sociale dans tous les vicariats du Congo Belge

Selon Mgr Dellepiane, l’Action Catholique dans ces missions est très peu développée jusqu’à présent. Cependant, le besoin s’en fait de plus en plus sentir, surtout dans les agglomérations des centres ; et comme il est utile de la commencer sans tarder, il faut procéder pendant quelque temps à la recherche des moyens convenables et pratiques de l’organiser. Une première réunion tenue à la Délégation au début de l’année 1933 a permis de préciser quelques critères généraux et de classer les œuvres existantes en 1) œuvres à caractère social général pour attirer les masses vers la Mission ; 2) œuvres d’Action Catholique proprement dite.[1] Ensuite, le Délégué Apostolique a communiqué le tout aux Ordinaires, en leur demandant en même temps de répondre à un petit questionnaire formulé sur la base de ces résultats. Aux Archives Apostoliques du Vatican, dans le fonds appelé « Archives de la Nonciature du Congo-Kinshasa », on retrouve toute la documentation de l’enquête.[2]

Quand on regarde le résultat des réponses, on peut directement constater que l’accent mis sur le sport comme outil d’action catholique et sociale, était déjà bien réalisé dans des grands centres comme Léopoldville, Stanleyville et Élisabethville, tandis que dans les autres missions du Congo Belge (Nouvel-Anvers, Haut-Congo, Niangara, Matadi, Luapula Supérieur, Lulua-Katanga, Katanga Septentrial, Coquilhatville, Ubangi, Basankusu, et Lac-Albert) on trouvait quelques initiatives isolées d’équipes de foot ou des cercles de gymnastique scolaires ou des initiatives sportives d’anciens élèves. Dans quelques régions, par exemple au Kasaï et Bondo, il n’y avait pas d’Action Catholique, ni d’œuvre à caractère social.

Parallèlement à la situation des milieux catholiques en Europe, les activités sportives en public étaient exclusivement réservées aux garçons et aux jeunes hommes, au moins jusqu’après la Deuxième Guerre mondiale. Les activités sportives pour filles, lorsqu’il y en avait, se faisaient généralement avant, derrière les murs des écoles, patronages ou ouvroirs.[3]

À Léopoldville, capitale du Vicariat de Léopoldville, il y avait deux grandes œuvres sportives :

– La première, chronologiquement, était l’« Association Sportive Congolaise Indigène » (ASCI), créée à Léo I en 1919 par le missionnaire de Scheut Raphaël de la Kethulle de Ryhove (1890-1956), appelé par les Congolais « Tata Raphaël ». L’ASCI avait pour but « de procurer à la jeunesse noire civilisée de notre capitale de saines distractions et de compléter son éducation physique et morale à l’école de discipline et d’endurance qu’est la pratique des sports bien comprise ».[4] Son influence et son importance prirent une sérieuse extension et son exemple provoqua l’éclosion de multiples organismes sportifs dans toute la colonie.

Brochure Association Royale Sportive Congolaise avec photo du « Parc des Sports Général Ermens » Léopoldville-Congo Belge (1939). (AAV, Archivio Nunziatura Congo (Kinshasa), Busta 72, fasc. 247, fol. 132r).
Brochure Association Royale Sportive Congolaise avec photo du « Parc des Sports Général Ermens » Léopoldville-Congo Belge (1939). (AAV, Archivio Nunziatura Congo (Kinshasa), Busta 72, fasc. 247, fol. 132r).

– À Léo II ou Léo-Ouest, l’École Professionnelle dirigée par les Frères des Écoles Chrétiennes créa en 1931 une « Société Sportive ». Elle avait pour but de promouvoir parmi la population indigène et particulièrement chez les anciens élèves de l’école, l’éducation physique par des exercices physiques en général et par le football en particulier.[5]

À Stanleyville (capitale de la Préfecture apostolique de Stanley Falls), la société des « Amis du Sport » a été fondée à l’école des frères maristes au quartier Kabondo, en 1928, pour attirer les enfants, jeunes gens et adultes indigènes, dans un milieu chrétien et civilisé.

Finalement, à Élisabethville (capitale du Vicariat apostolique du Katanga), le bénédictin Dom Grégoire Coussement (1895-1957) de l’Abbaye Saint-André-les-Bruges fondait en 1925 la « Société des sports et attractions » avec l’avocat au service de l’ « Union Minière du Haut-Katanga », et avec l’appui du fondateur-directeur de la Brasserie du Katanga (« Brasimba »). Selon les bénédictins, le sport était un facteur remarquable d’amélioration physique et morale de l’indigène.[6]

La deuxième conférence plénière des Ordinaires des Missions du Congo Belge et du Ruanda-Urundi sur l’Action sociale (1936)

Mgr Dellepiane envoyait entre-temps au cours de l’année 1936 à la Congrégation pour la Propagation de la Foi un dossier et les Actes de la deuxième conférence plénière des Ordinaires des Missions du Congo Belge et du Ruanda-Urundi.[7]

Les initiatives sportives par les missionnaires de Scheut à Léo-Est et par les Frères des Écoles Chrétiennes à Léo-Ouest passaient la revue. Depuis les réponses au questionnaire de Mgr Dellepiane (1933), les deux centres avaient réalisé des nouveautés. Dès décembre 1935, l’Institut des Frères des Écoles Chrétiennes avait construit le premier stade avec un terrain de football et un vélodrome, où le « Kintambo Vélo-Club » s’exerçait ; tandis que les missionnaires de Scheut avaient construit en 1935-1936, le « Parc Saint-Pierre » qui disposait d’une piscine de plus de 4 000 mètres carrés.[8]

Le 4 février 1937, le délégué apostolique Dellepiane faisait savoir qu’on avait décidé, vu la documentation abondante, de séparer l’Action catholique de l’Action sociale. Dès que possible, il aura soin de faire à la Sainte Congrégation un rapport complet sur les œuvres d’Action sociale de ces missions. [9] La propagande néanmoins devrait encore attendre jusqu’au printemps 1940 de recevoir l’information promise par le délégué apostolique.

Le développement des initiatives sportives aux missions entre 1936 et 1940

Une brochure imprimée en 1939 à l’occasion du vingtième anniversaire de la fondation de l’ASCI – devenue « Association Royale Sportive Congolaise » (ARSC) – nous informe davantage. La fête eut lieu au nouveau « Stade Reine Astrid », qui en raison du succès croissant de l’ASCI /ARSC et de l’augmentation de la population indigène de Léopoldville, fut construit à la paroisse de Saint-Pierre depuis 1936.[10] Ce complexe sportif multifonctionnel comprenait un vélodrome (piste cyclable) ainsi qu’un terrain de foot. Dans la même brochure on retrouve une photo[11] de Mgr Dellepiane et un texte de sa main, datant du 20 mai 1939 : où il témoigne de l’ambition de l’association résumée en ce mot d’ordre : « Numquam Satis ».[12]

Toujours en 1939, à Élisabethville, la paroisse de Saint-Jean inaugurait un stade sportif portant le nom du roi Léopold II, considéré comme l’aboutissement de la collaboration entre les bénédictins et les autorités civiles, dont le chef de la Province et diverses entreprises commerciales, notamment l’« Union Minière ».[13]

« Numquam satis » : Le tandem Dellepiane / Kervyn de la Kethulle de Ryhove pendant les années 1940/49

Quand on consulte les archives du délégué apostolique du Congo Belge, on ne peut pas nier l’appui spécial donné aux initiatives du scheutiste Tata Raphaël à Léopoldville. Deux projets en témoignent:

Pendant la Seconde Guerre mondiale, une collaboration entre de la Kethulle et le vice-gouverneur général de la Province Congo-Kasaï, Paul-Charles Ermens (1884-1957), a permis la construction du « Parc des Sports Général Ermens », un espace public d’une superficie d’environ 30 hectares, comprenant 5 grands et petits terrains de football, des terrains de basket-ball, 9 terrains de tennis, et une nouvelle piscine extérieure en ciment de 91 mètres sur 33 mètres (où des courses de pirogues étaient organisées). Cet espace sportif était ouvert à tous les Congolais, quelle que soit leur confession.[14]

Les rêves de la Kethulle ne s’arrêtent pas là. En octobre 1947 il lançait un nouveau projet, à savoir l’expansion des installations sportives de Léopoldville ou l’éventuel aménagement du « Stade Reine Astrid », ou la construction d’un nouveau « Stade Léopold II » dans l’ensemble du Parc des Sports Général Ermens. L’ambition n’avait pas de limites : « De plus, avec les facilités actuelles de communication, les rencontres sportives internationales auront lieu de plus en plus fréquemment. Il faut même prévoir la possibilité d’organiser des Olympiades en Afrique Centrale. Par ailleurs, l’accroissement continu et rapide de la population de Léopoldville, doublé par l’intérêt considérable qu’elle porte aux sports, nécessite des installations beaucoup plus vastes que celles dont nous disposons ».[15]

Comme membre du comité d’honneur, Mgr Dellepiane suivait de près les travaux du nouveau stade et se mêlait même des affaires internes de la congrégation de Scheut pour avoir plus de frères missionnaires à Léopoldville pour aider avec la construction du stade. [16] Dans la même lettre, datant du 9 février 1949, il soulignait encore l’importance du projet : « Hier j’ai fait une visite aux travaux du nouveau grand Stade de la Cité Indigène …/… L’ensemble s’annonce comme vraiment grandiose ; ce sera un grand honneur pour la Mission qui aura surtout le mérite d’avoir devancé et rendu désormais inutile toute tentative laïque de ce genre. L’influence de l’Église sur la jeunesse et sur le public blanc et noir de la capitale est assurée. Cette œuvre sera le couronnement de tout ce que la Mission a fait et est occupée à faire dans les autres domaines, religieux, scolaire, sociale, etc. L’importance et la portée morale de ce stade dépasse la capitale et s’étend à toute la Colonie. C’est une gloire pour la Congrégation de Scheut […] ».[17]

Dédication de la part du Père Raphaël de la Kethulle à Mgr. Dellepiane en hommage de respectueuse gratitude (Léopoldville, 3 juillet 1948). (AAV, Archivio Nunziatura Congo (Kinshasa), Busta 72, fasc. 247, fol. 133r).
Dédication de la part du Père Raphaël de la Kethulle à Mgr. Dellepiane en hommage de respectueuse gratitude (Léopoldville, 3 juillet 1948). (AAV, Archivio Nunziatura Congo (Kinshasa), Busta 72, fasc. 247, fol. 133r).

Le 12 janvier 1949 le pape Pie XII nommait Mgr Dellepiane comme internonce apostolique en Autriche. Dellepiane ne quittait pas Léopoldville sans un cadeau pour Tata Raphaël et l’ARSC : par son intermédiaire ils recevaient début mars de la même année un chèque de 100.000 francs « de la part du Saint Père attribué à l’œuvre du Parc des Sports Général Ermens ».[18]

Le tandem Sigismondi / Kervyn de la Kethulle de Ryhove pendant les années 1950/54

Les relations entre « Tata Raphaël » et Mgr Pietro Sigismondi (1949-1954), nommé officiellement depuis le 16 décembre 1949, semblaient avoir été aussi bonnes, mais moins fréquentes. Néanmoins on retrouve deux dossiers aux archives du nouveau délégué apostolique concernant des initiatives du père. L’un d’entre eux touche l’inauguration du nouveau stade aux « Parc des Sports Général Ermens », qui portera finalement le nom « Stade Roi Baudouin ».[19] L’autre dossier s’agit de l’ « Institut d’Éducation Physique de Léopoldville », placé sous le patronage de l’ « Institut d’Éducation Physique de l’Université de Louvain ».[20] Par l’intermédiaire de Sigismondi, Tata Raphaël obtenait une bénédiction spéciale du Saint-Père. Selon Sigismondi cela « soulignait davantage l’intérêt paternel de Sa Sainteté pour l’élévation du peuple congolais et à le confirmer dans la dévotion enfantine qu’il nourrit à l’égard du Chef visible de la Sainte Église ».[21]

Le Père de la Kethulle et M. Nélissen introduisant au Stade Reine Astrid en 1937 M. le Gouverneur général Ryckmans et M. le Vice-Gouverneur général Ermens. (AAV, Archivio Nunziatura Congo (Kinshasa), Busta 72, fasc. 247, fol. 161v).
Le Père de la Kethulle et M. Nélissen introduisant au Stade Reine Astrid en 1937 M. le Gouverneur général Ryckmans et M. le Vice-Gouverneur général Ermens. (AAV, Archivio Nunziatura Congo (Kinshasa), Busta 72, fasc. 247, fol. 161v).
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Tombé malade en 1954, de la Kethulle fut contraint de rentrer en Belgique où il décéda le 25 juin 1956. Son corps fut transféré à Léopoldville et inhumé le 29 juillet 1956. Un mausolée et une stèle ont été érigés près du « Stade Roi Baudouin », rebaptisé « Stade Tata Raphaël » dans le cadre de la « Grande Naturalisation » par le Président Mobutu le 23 juin 1966. Un an plus tard, le stade changeait à nouveau de nom pour devenir le « Stade du 20 Mai », cette fois en référence au « Manifeste de la N’Sele » qui créa le « Mouvement de la Révolution », le seul parti politique. Depuis 1997, le stade est à nouveau connu sous le nom de « Stade Tata Raphaël », en l’honneur du missionnaire de Scheut.[22]

Dries Vanysacker est docteur en Lettres et Philosophie à la KU Leuven (1992) et professeur à la Faculté de théologie et études religieuses à la KU Leuven, où il enseigne entre autres l’histoire des missions. Il est secrétaire académique de la Revue d’histoire ecclésiastique. Louvain Journal of Church History et directeur du Dictionnaire d’histoire et de géographie ecclésiastiques.

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Bibliographie :

  • Archivio Apostolico Vaticano (AAV), fondo Archivio della Nunziatura di Congo (Kinshasa)
  • Archivio Storico Propaganda Fide (ASPF), fondo Nuova Serie Anni 1923-1958 = Rubrica 42 : Africa Centrale Congo Belga))

[1] ASPF, Nuova Serie Anni 1923-1958 = Rubrica 42: Africa Centrale (Congo Belga), N.S. Vol. 1166b: Relazione sullo stato delle Missioni nel Congo Belga e di Ruanda-Urundi (Dellepiane), n° prot. 4720/1933, ff. 494-617.

[2] AAV, Arch. Nunz. Congo (Kinshasa), Busta 93, fasc. 310: Azione Cattolica, Azione Sociale, ff. 1-288 (Réponses sur la lettre circulaire de Dellepiane n°517/33 au sujet de l’Action Catholique et Sociale (1933)).

[3] Ibidem, ff. 13-23.

[4] Ibidem, ff. 30-31.

[5] Ibidem, ff. 6-10.

[6] Ibidem, fol. 155.

[7] ASPF, Nuova Serie Anni 1923-1958 = Rubrica 42: Africa Centrale (Congo Belga), N.S. 1936: Vol. 1301: invia atti della seconda conferenza plenaria del Congo Belga e Ruanda Urundi (Dellepiane), n° prot. 4716/1936, ff. 642-706. Voir aussi ff. 455-543 pour la copie imprimée Deuxième Conférence plénière des Ordinaires des Missions du Congo Belge et du Ruanda-Urundi présidée par S.E. Mgr le Délégué apostolique. Léopoldville 16-28 juin 1936 (Léopoldville, imprimerie Le Courrier d’Afrique, 1936) (184 pp).

[8] Ibidem, Deuxième Conférence plénière des Ordinaires des Missions du Congo Belge et du Ruanda-Urundi, pp. 163-167.

[9] Ibidem, II° relazione (1933-1937) sullo stato della Chiesa nelle missioni del Congo Belga e del Ruanda Urundi p. 47.

[10] AAV, Arch. Nunz. Congo (Kinshasa), Busta 18 (Vic. Ap. Di Leopoldville), fasc. 56, ff. 8-24.

[11] Ibidem, fol. 12r.

[12] Ibidem, fol. 11v.

[13] Dries Vanysacker, “Renewed Catholic Apostolate”, 101-105; Idem, ““Sport with a Mission”, 51-56.

[14] D. Vanysacker, “Renewed Catholic Apostolate”, 93-110; Idem, ““Sport with a Mission”, 42-51.

[15] AAV, Arch. Nunz. Congo (Kinshasa), Busta 18 (Vic. Apost. di Leopoldville, Fasc. 56, ff. 204-219 : « Dossier : Projet nouveau Stade au Parc G.E. (1947/49) »)

[16] Ibidem, ff. 68-69.

[17] Ibidem, fol. 69.

[18] AAV, Arch. Nunz. Congo (Kinshasa), Busta 18: Vicariato Apostolico di Leopoldville, Fasc. 56, ff. 217-218: Lettre de J. Rhodius à Mgr F. Reggio, chargé d’Affaires du Déleg. Ap. Congo Belge (Léo, 04/03/1949); lettre de l’ARSC (président J. Daubresse) & Rhodius à Mgr F. Reggio (Léo, 08/03/1949).

[19] AAV, Arch. Nunz. Congo (Kinshasa), Busta 128, fasc. 432, ff. 101-106 (Stadio « Roi Baudouin » (1952-53)).

[20] Ibidem, ff. 125-134 (“Istituto Educazione Fisica (1952)).

[21] Ibidem, fol. 127 (n° 1863/52).

[22] D. Vanysacker, “Renewed Catholic Apostolate”, 101;  Idem, ““Sport with a Mission”, 51.

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