dimanche 24 novembre 2024
Le 29 septembre, une lettre du pape François à la communauté catholique au Vietnam a été rendue publique à l’occasion de l’adoption d’un accord sur le statut du représentant pontifical résident et sur le bureau du représentant pontifical résident du Saint-Siège dans le pays d’Asie du Sud-Est. Dans son message, adressé aux évêques, prêtres, consacrés et fidèles vietnamiens, le Saint-Père commente l’accord signé fin juillet entre Hanoï et le Saint-Siège et souligne la participation des chrétiens au développement de la société vietnamienne.
Lire la suiteDe nombreux catholiques vietnamiens ont réagi à la lettre du pape à la communauté locale, publiée en septembre. Le père Thomas Hiep, curé de Thanh My dans le centre du pays, souligne que « c’est la première fois qu’un pape écrit officiellement aux catholiques au Vietnam ». James Phan Canh Ban, responsable d’un conseil paroissial, espère que la lettre incitera le gouvernement à créer des conditions favorables pour que les catholiques puissent « afficher leur identité chrétienne et faire des contributions positives pour le pays ».
Lire la suiteDans l’actualité de la semaine en Asie : la Corée du Nord a nié que des armes de sa production aient été utilisées par le Hamas contre Israël ; la junte birmane a bombardé un village de l’État Kachin ; Séoul et Washington renforcent leur alliance contre les menaces nucléaires et balistiques nord-coréennes ; Vladimir Poutine a rencontré Xi Jinping à Pékin cette semaine ; l’Inde instaure un système d’alerte contre les inondations provoquées par les lacs glaciaires ; le Pakistan annonce le rapatriement des migrants illégaux originaires d’Iran et d’Afghanistan.
Lire la suiteIl y a deux semaines, des fortes pluies ont fait déborder soudainement un lac glaciaire dans le nord-est de l’Inde, dans l’État du Sikkim, causant des inondations importantes en aval avec 40 décès, 76 personnes toujours portées disparues, et plus de 2 000 habitations détruites. Au moins 1 850 personnes ont été installées dans des camps d’urgence. Alors que la catastrophe a affecté près de 22 000 habitants, le diocèse de Darjeeling, au Sikkim, a envoyé près d’une centaine de volontaires afin de soutenir les secours et les réparations.
Lire la suiteLe 13 octobre, le ministère sud-coréen de l’Unification a confirmé plusieurs rapports d’organisations humanitaires, signalant que Pékin aurait rapatrié de force près de 600 transfuges nord-coréens. Selon les autorités sud-coréennes, la réouverture prochaine des frontières nord-coréennes risquerait d’entraîner l’expulsion d’environ 2 000 Nord-Coréens détenus actuellement en Chine. Dans son communiqué, le gouvernement sud-coréen a ajouté qu’il ferait tout son possible pour protéger les droits des Nord-Coréens à l’étranger.
Lire la suiteLe père Vimal Tirimanna, un prêtre rédemptoriste sri-lankais, spécialiste en théologie morale, s’est confié à Rome sur les travaux du Synode en soulignant que l’objectif est de n’exclure personne dans le processus synodal : « Il y a tant de groupes marginalisés et blessés qui ont besoin d’attention pastorale, comme ceux qui souffrent de pauvreté extrême. » Professeur associé avec la FABC (Fédération des conférences épiscopales d’Asie), âgé de 67 ans, il est membre de la Commission théologique du secrétariat général du Synode.
Lire la suiteAprès la publication d’un rapport mondial sur la faim dans le monde (Global Hunger Index 2023), qui classe l’Inde à la 111e place sur 125 pays – avec un recul de quatre places par rapport à 2022 –, le gouvernement indien a critiqué la méthodologie et les résultats du rapport, affirmant qu’il « ne reflète pas la vraie situation de l’Inde ». Selon le rapport GHI 2023, le Pakistan est classé 102e, le Bangladesh 81e, le Népal 69e et le Sri Lanka 60e. L’Asie du Sud a été l’une des régions les plus touchées par la malnutrition au cours des dernières années.
Lire la suiteLa République de Chine (Taïwan) et le Vatican entretiennent des relations diplomatiques officielles depuis le 23 octobre 1942. L’année dernière marquait les 80 ans de reconnaissance mutuelle, mais c’est cette année qu’a été marqué cet anniversaire, décalé d’un an en raison des restrictions sanitaires. Plusieurs événements ont eu lieu dont une réception officielle à la nonciature apostolique de Taipei, un symposium de réflexion sur la nature et le sens des relations bilatérales et une exposition à l’ambassade taïwanaise au Vatican.
Lire la suite[Entretien exclusif] À trois mois de la présidentielle taïwanaise, quelques jours après les célébrations du 10 octobre qui ont marqué la fête nationale (qui commémore le soulèvement de 1911, qui a entraîné la chute de la dynastie des Qing, la fin du régime impérial et la fondation de la République de Chine), Alain Wang donne son éclairage en tant que sinologue : « Si demain, la Chine parvenait à un rapprochement avec Taïwan sans qu’il y ait de conflit, les Taïwanais prendraient le risque de se retrouver dans la même situation que les Hongkongais. »
Lire la suiteLe 10 octobre à l’occasion de la fête nationale de la République de Chine, 40 parlementaires japonais ont participé aux célébrations dans un contexte d’efforts bilatéraux pour renforcer les liens entre le Japon et Taïwan. Les membres de la délégation japonaise ont notamment rencontré la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen. Leur visite est vue indirectement comme une tentative de renforcer la pression politique et militaire japonaise face à la Chine, sans compter une alliance technologique avec Taïwan dans le secteur des puces électroniques.
Lire la suiteDans l’actualité de la semaine en Asie : une nouvelle attaque de la junte birmane a fait 29 victimes ; la Chine a enregistré une forte hausse des déplacements à l’occasion de la « Semaine d’Or » ; un rapport indique plus de 43 millions d’enfants asiatiques déplacés à cause d’événements climatiques extrêmes ; des responsables musulmans malaisiens et indonésiens ont appelé à mettre fin aux violences entre Israël et le Hamas ; le processus électoral indien s’ouvrira en novembre avec des élections régionales dans cinq États.
Lire la suiteLe Premier ministre japonais Fumio Kishida a pris la parole tardivement face aux offensives du Hamas contre Israël, en condamnant les attaques contre des civils innocents et en demandant la libération immédiate des otages. Il a toutefois évité d’employer le terme « terrorisme » et appelé les deux parties à la retenue. Certains estiment que Tokyo, largement dépendant du pétrole brut du Moyen-Orient, a d’abord observé les réactions d’autres pays de la région, en particulier l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis.
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