dimanche 07 décembre 2025
En pleine mousson, des pluies torrentielles ont frappé l’Indonésie, la Malaisie, le Sri Lanka et la Thaïlande. Exacerbées par le cyclone Ditwah et la tempête tropicale Senyar, elles ont provoqué
Le « grand pèlerinage de l’espérance » des Églises d’Asie a eu lieu du 27 au 30 novembre à Penang, Malaisie, en présence de 900 délégués de 32 pays. Le congrès était organisé conjointement par la Fédération des conférences épiscopales d’Asie (FABC) et le dicastère pour l’Évangélisation. Vingt ans après le premier congrès de la FABC (en 2006 à Chiang Mai, Thaïlande), ce pèlerinage a rassemblé une assemblée des responsables catholiques, experts pastoraux et voix visionnaires de toute l’Asie et au-delà, sur le thème « cheminer ensemble comme peuples d’Asie, et ils repartirent sur d’autres chemins ». Ad Extra reviendra bientôt plus en profondeur sur cet événement majeur pour les Églises d’Asie.
Pour la première fois dans l’histoire des conférences des Nations unies sur le climat (COP), l’Église catholique a joué un rôle de premier plan lors de la COP 30, alors que des cardinaux et des évêques d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine se sont réunis pour exiger une action climatique urgente et juste. Parmi eux, le cardinal philippin Pablo Virgilio David s’est fait l’écho de la situation alarmante des Philippines, qui ont fait l’actualité ces derniers mois avec une série de typhons dévastateurs. À cette occasion, il a lancé un « appel à la conversion » en affirmant qu’il n’est « jamais trop tard ». Enfin, parmi les nombreux défis en matière de changements climatiques en Asie-Pacifique, se trouve la situation de l’Himalaya, où les treks font vivre près de 300 000 Népalais.
En marge de la COP 30 (Conférence de Belèm de 2025 sur les changements climatiques), organisée au Brésil depuis le 10 novembre et qui prend fin ce vendredi, le cardinal Pablo Virgilio David, 65 ans, évêque de Kalookan et président de la Conférence épiscopale philippine, a lancé un « appel à la conversion ». « Il n’est jamais trop tard », a-t-il interpellé en rappelant que son pays fait partie des exposés au monde aux effets des changements climatiques – avec des typhons de plus en plus nombreux et dévastateurs.
Début novembre, neuf personnes ont trouvé la mort dans deux incidents en l’espace de quelques jours dans l’Himalaya, au Népal où les phénomènes météorologiques tels que les cyclones augmentent les risques d’avalanches. Les principaux dangers sont liés à la modification de la stabilité du manteau neigeux, à l’augmentation des précipitations et à l’accélération de la fonte des glaciers. Cette situation affecte les communautés locales, alors que « l’industrie sans fumée » himalayenne fait vivre près de 300 000 Népalais.
Le 14 novembre, la cathédrale de Séoul a accueilli le 10e « Forum sur le partage de la paix dans la péninsule coréenne », une rencontre internationale présidée par Mgr Pierre Chung Soon-taick, archevêque de Séoul. Les participants étaient invités à la réflexion sur le rôle de l’Église comme « bâtisseuse de ponts », en particulier pour la réconciliation dans la péninsule coréenne. « Notre vocation chrétienne pour la paix est plus nécessaire que jamais », a déclaré Mgr Chung en présence d’experts et diplomates du monde entier.
Le 7 novembre, la Première ministre japonaise Sanae Takaichi avait déclaré qu’une attaque chinoise de Taïwan pourrait constituer une menace justifiant une intervention du Japon, suscitant la colère de la
La Conférence épiscopale indienne (CBCI) a vivement critiqué des déclarations récentes de Mohan Bhagwat, chef du RSS (Rashtriya Swayamsevak Sangh ou « Corps national des volontaires », la matrice idéologique du parti nationaliste hindou au pouvoir). Il avait revendiqué l’Inde comme une « société hindoue » et un « royaume hindou », et affirmé que les musulmans et les chrétiens pouvaient rejoindre son organisation à condition de « mettre de côté leur différence ». Les évêques ont publié un communiqué d’une rare fermeté, en qualifiant ses propos de « trompeurs » et « perfides ».
Ce lundi 17 novembre, l’ex-Première ministre bangladaise Sheikh Hasina, 78 ans, a été condamnée à mort par un tribunal spécial à Dacca. La justice du pays d’Asie du Sud a annoncé le verdict en l’absence de l’ancienne dirigeante, en exil en Inde. Le procès de celle qui est surnommée la « bégum de fer » avait débuté en juin dernier dans la capitale bangladaise. Elle a été reconnue coupable de crimes contre l’humanité pour avoir ordonné la répression meurtrière des émeutes entre le 15 juillet et le 5 août 2024, qui avait fait près de 1 400 morts.
Début novembre à Jakarta à l’occasion de l’Assemblée générale de l’Église catholique indonésienne, en présence de 400 participants, le nonce apostolique Piero Pioppo a salué « la foi vivante et l’esprit missionnaire des catholiques indonésiens », en assurant que l’Église locale peut servir d’inspiration pour « le renouveau de l’Église en Europe ». Ces dernières semaines, l’actualité politique et géopolitique du vaste archipel a également fait parler d’elle, selon le géopolitologue Olivier Guillard qui revient sur la dernière décision controversée d'élever l’ex-dictateur Suharto au rang de « héros national ». Enfin, ailleurs en Asie, un nouvel ouvrage sur l’agronome indien M. S. Swaminathan est mis à l'honneur : « La science seule ne mettra pas fin à la faim. La science doit marcher avec la compassion. »
À peine un an après son arrivée au pouvoir, le président indonésien Prabowo Subianto multiplie les initiatives diplomatiques tout en suscitant de vives inquiétudes. La décision controversée d’élever l’ancien dictateur
Le nouvel ouvrage « M. S. Swaminathan : The Man Who Fed India » (« l’homme qui a nourri l’Inde ») rend hommage à l’un des plus grands scientifiques agricoles de l’Inde. Écrit par sa nièce, la chercheuse Priyambada Jayakumar, il dresse un portrait profondément humain de cet agronome et offre l’occasion de revenir sur l’histoire décisive de la Révolution verte en Inde, à la fois saluée et controversée. Si de nombreux ouvrages existaient déjà sur ce chapitre de l’histoire de l’Inde, très peu s’étaient réellement consacrés à l’homme lui-même.