dimanche 07 décembre 2025
Alors que le dicastère pour le Dialogue interreligieux vient d’écrire une lettre aux hindous, signée par le cardinal George Jacob Koovakad, lui-même originaire de l’Église syro-malabare et de l’État indien du Kerala, le père Yann Vagneux, missionnaire MEP (Missions Étrangères de Paris) depuis 2012 à Bénarès (ou Varanasi, dans l’État de l’Uttar Pradesh, au nord de l’Inde), évoque les liens entre le christianisme et Deepavali, appelé « fête des lumières », et nous livre son regard sur le dialogue interreligieux à l’occasion des 60 ans de Nostra Aetate. Interview.
Cette année, la fête hindoue de Diwali ou « Deepawali » (« rangée de lampes » en sanskrit), est célébrée le 20 octobre. À cette occasion, le dicastère pour le Dialogue interreligieux a adressé ses vœux aux hindous du monde entier, en appelant hindous et chrétiens à « construire la paix mondiale par le dialogue et la réconciliation dans l’esprit de Nostra Aetate ». Comme le rappelle le Vatican, cette fête a en effet lieu huit jours avant le 60e anniversaire de la déclaration Nostra Aetate du 28 octobre 1965 sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes.
Le 28 octobre marquera les 60 ans de la déclaration Nostra Aetate sur les relations de l’Église avec les religions non chrétiennes, promulguée en 1965 par le pape saint Paul VI. Le site Catholic News de l’archidiocèse de Singapour publiait il y a quelque temps un article rédigé par Lawrence Chong, entrepreneur catholique singapourien et consultant du dicastère pour le Dialogue Interreligieux. En septembre 2024, il était aussi responsable de la section interreligieuse lors du voyage apostolique du pape François à Singapour. Extraits.
L’ordination épiscopale de Mgr Wu Jianlin, choisi par Mgr Shen Bin comme évêque auxiliaire de Shanghai durant la période Sede Vacante après la mort du pape François, a eu lieu ce mercredi
Alors qu’un séisme de magnitude 6,9 a causé près de 75 morts aux Philippines le 20 septembre, une nouvelle secousse a frappé l’île de Cebu ce lundi. L’archevêque de Cebu, Mgr Alberto Abet Uy, a immédiatement publié un message : « Prenez soin de vous et priez, frères et sœurs. » Il a aussi évoqué le message de Notre-Dame de Fatima, alors que le 13 octobre commémorait le dernier jour des apparitions, en rappelant son caractère intemporel face aux catastrophes naturelles et morales : « Priez, faites pénitence, revenez à Dieu. »
Vendredi dernier à Rome, l’ambassade de la République de Chine (Taïwan) près le Saint-Siège a célébré le 114e anniversaire de la fondation de la République (le 10 octobre 1911) à l’occasion d’une réception officielle en présence de l’ambassadeur Anthony C. Y. Ho, du cardinal Silvano Maria Tomasi, entre autres représentants des mondes religieux, diplomatiques, universitaires et culturels. M. Ho a notamment rappelé les liens diplomatiques forts qui existent depuis plus de 80 ans entre Taïwan et le Saint-Siège.
L’arrivée de la conservatrice japonaise Sanae Takaichi, élue le 4 octobre à la tête du parti PLD et aux portes du pouvoir, survient un mois après la nomination de Sushila Karki au Népal, et un an après celle de Harini Amarasuriya au Sri Lanka. Dans ce contexte, le géopolitologue Olivier Guillard propose une réflexion sur la faible représentation des femmes au pouvoir en Asie-Pacifique, avec des échecs comme Sheikh Hasina (Bangladesh) et Paetongtarn Shinawatra (Thaïlande) mais aussi des réussites comme Tsai Ing-wen (Taïwan), sans oublier le sort d'Aung San Suu Kyi, toujours considérée comme l’égérie de la démocratie en Birmanie.
La tension demeure vive au Ladakh, dans le nord de l’Inde, où la répression d’une manifestation a fait quatre morts et conduit à l’arrestation de Sonam Wangchuk, figure emblématique et activiste de renom. Dans ce territoire stratégique, à la frontière de la Chine et du Pakistan, un ressentiment grandissant de la population envers le pouvoir s’est traduit par des manifestations réclamant davantage d’autonomie. Ces événements s’inscrivent en réaction à l’érosion politique et culturelle de l’ancien royaume bouddhiste depuis sa réorganisation, en 2019, en un territoire placé sous l’autorité directe de New Delhi.
La semaine dernière, une coupure d’Internet de 48h imposée par les talibans a provoqué la crainte et l’indignation. Des millions d’Afghans ont été brusquement privés de leur dernier accès à l’éducation et à l’information. La coupure a d’abord été justifiée comme « lutte contre l’immoralité », avant d’être attribuée à des câbles à fibre optique défaillants. Cet épisode incarne néanmoins une nouvelle menace, en particulier dans le processus d’exclusion sociale des femmes afghanes, déjà isolées et privées de nombreux droits.
Ce mardi 7 octobre, les sœurs aux saris bleu et banc, les Missionnaires de la Charité, ont célébré les 75 ans de leur fondation, le 7 octobre 1950 par sainte Teresa de Calcutta. Elles sont désormais présentes dans 754 maisons réparties dans 139 pays, et comptent plus de 5 000 membres. Ce jubilé a été célébré dans leur Maison Mère en présence de responsables politiques et religieux, et de représentants des pauvres décrits comme des « invités d’honneur » par la congrégation. Sœur Marie Joseph, supérieure générale des Missionnaires de la Charité, a rendu grâce à Dieu pour ses bénédictions « au cours des 75 dernières années, qui ont aidé la congrégation à se maintenir malgré les épreuves ». « Quels que soient les défis à venir, nous continuerons notre travail », a-t-elle promis.
Le 27 septembre à Séoul, la Société des missions étrangères de Corée (Korean Foreign Mission Society) a continué de fêter son jubilé d’or, lancé début 2025, en organisant une rencontre centrée cette fois-ci sur les « missionnaires laïcs de l’Église de Corée ». À quelques jours de la Semaine missionnaire mondiale (12 au 19 octobre), l’Église coréenne se réjouit d’être devenue une force missionnaire à l’étranger, après avoir beaucoup reçu durant plus de deux siècles, et soutien particulièrement l’apostolat des laïcs.
Le week-end dernier à l’occasion du jubilé du monde missionnaire, le cardinal Tagle, pro-préfet du dicastère pour l’Évangélisation, s’est adressé à plusieurs centaines de prêtres, religieuses et laïcs missionnaires. Le cardinal philippin a notamment souligné que l’activité missionnaire de l’Église manifeste à la fois l’universalité du Salut et la catholicité de l’Église. Le cardinal Marengo, préfet apostolique d’Oulan-Bator en Mongolie, a également pris la parole en expliquant que la mission consiste à « murmurer l’Évangile », un trésor « destiné au cœur, la partie la plus profonde et mystérieuse de la personne ».