dimanche 21 décembre 2025
Alexis Jeanson est un jeune pèlerin dans l’âme. Il s’apprête aujourd’hui à partir sur les pas des martyrs de Nagasaki au Japon. Un défi spirituel et sportif pour mettre en
Dans l’actualité de la semaine en Asie : ce vendredi, 26 septembre, les Philippines ont fait évacuer plus de 400 000 habitants après le passage d’une violente tempête tropicale ; selon le gouvernement sud-coréen, Pyongyang détiendrait environ deux tonnes d’uranium hautement enrichi ; selon un nouveau rapport de la Banque mondiale sur le Pakistan, la réduction de la pauvreté stagne après deux décennies de progrès ; selon le Bureau national des statistiques sud-coréen, en 2024, le pays a enregistré son taux de suicide le plus élevé depuis 13 ans.
Andrew est un catholique singapourien de 73 ans, marié et père d’un fils handicapé. Il profite chaque année de ses vacances d’été pour se rendre en famille à Lourdes. Si
« Si nous suivons l’exemple des martyrs et croyons en la parole du Seigneur, alors nous comprendrons la liberté sublime et la joie avec lesquelles ils sont allés à la
Le P. Kim Jeong Chang (Jean) est prêtre du diocèse de Daejeon en Corée. Il est spécialiste de l’histoire de l’Église en Corée et travaille actuellement sur l’histoire des martyrs
Pour le cardinal George Jacob Koovakad, préfet du dicastère pour le Dialogue interreligieux, l’identité catholique n’est pas compromise par le dialogue interreligieux, qu’il décrit comme comme une voie nécessaire vers l’avant dans un monde de plus en plus sombre et divisé. Le cardinal indien a accordé récemment une interview à l’occasion du 8e Congrès des responsables des religions mondiales et traditionnelles, qui s’est tenu les 17 et 18 septembre au Kazakhstan sur le thème « Dialogue des religions : synergie pour l'avenir ».
Ce samedi 20 septembre, la Conférence épiscopale indienne (CCBI) a annoncé que le pape Léon XIV, par l’intermédiaire du dicastère pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, a
Le pape Léon XIV a reçu la communauté catholique indonésienne de Rome au Vatican ce lundi 22 septembre au matin à l’occasion du 1er anniversaire du voyage du pape François en Indonésie (du 3 au 6 septembre 2024) et du 75e anniversaire des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et l’Indonésie (en 1950). Dans son discours, le Saint-Père a fait part de sa gratitude pour les « liens forts » que les Indonésiens de Rome maintiennent avec leurs « voisins chrétiens et non chrétiens », y voyant l’exemple d’une « culture de la rencontre ».
Ce dimanche 21 septembre, le P. Gianni Criveller, sinologue, de l’Institut pontifical des Missions étrangères, a publié un commentaire sur les dernières paroles du pape Léon XIV à propos de la Chine, dévoilées ces derniers jours dans le nouveau livre entretien « Léon XIV, citoyen du monde, missionnaire du XXIe siècle » : « Il garantit la continuité des choix précédents, conscient qu’il y a du temps d’ici la prochaine échéance de l’accord en 2028. Mais il dit aussi qu’il écoute les communautés ‘souterraines’ qui (à tort ou à raison) se sont senties sacrifiées. Pour que la version du gouvernement ne soit pas la seule dans cette affaire ecclésiastique complexe et douloureuse. »
Alors que la nouvelle Première ministre intérimaire népalaise Sushila Karki a été nommée ce 12 septembre, le géopolitologue Olivier Guillard analyse la crise népalaise vue de Pékin et de New Delhi. Les deux géants asiatiques, qui livrent de longue date une course à l’influence dans au Népal, ont suivi de près les événements, d’un côté avec pragmatisme et de l’autre avec inquiétude. C’est en effet le 3e gouvernement d’Asie du Sud à tomber après le Sri Lanka en 2022 et le Bangladesh l’an dernier.
Au Népal, lors des récentes manifestations ayant conduit à la chute du gouvernement, certains groupes ont relancé la demande d’un retour de la monarchie et du rétablissement de l’hindouisme comme religion d’État. Les mouvements royalistes et hindouistes exploitent ainsi la colère populaire face à l’instabilité politique, tandis que se pose la question de l’influence indienne. Bien que minoritaires au Parlement népalais, ces mouvements pro-hindous pèsent sur le débat national, révélant les attentes d’une partie de la population en quête de repères dans un Népal où la République peine à tenir ses promesses.
Au Népal, la révolte déclenchée début septembre s’est rapidement transformée en un soulèvement de la jeunesse contre la corruption, le népotisme et l’absence de perspectives. Face à la crise, le Premier ministre K. P. Sharma Oli a démissionné et le parlement a été dissous, ouvrant la voie à un gouvernement intérimaire dirigé par Sushila Karki, première femme nommée à ce poste, chargée de préparer les élections en mars 2026. Si cette transition suscite l’espoir d’un renouveau démocratique, elle met aussi en lumière l’instabilité chronique de l’ancien royaume himalayen, pris entre demandes pressantes de réformes et risques de déraillement politique, dans un contexte de grande pauvreté.